Reportage au cœur de l’actualité de Fine, la passeuse entre Lanildut et Lampaul-Plouarzel. Ce portrait d’une travailleuse de la mer qui fit traverser inlassablement l’Aber Ildut, longtemps aux pêcheurs et en fin d’activité aux touristes.

C’est l’histoire de l’anodine disparition d’un service public devenu «has been» en à peine quarante ans : la cabine téléphonique. En partant à la recherche des dernières, dans la France dite de la «périphérie », la réalisatrice exhume ces ruines du vingtième siècle pour interroger notre époque et son évolution.

Jean-René est un ancien ouvrier aujourd’hui à la retraite. Il vit en France, à Mâcon, depuis son émigration de l’île de La Réunion à l’âge de 17 ans. Aujourd’hui, pour la première fois, il brise un silence et raconte à sa fille son histoire. Son récit nous dévoile des rêves et des douleurs mystérieuses qui trouvent leurs racines dans les blessures de l’histoire coloniale française.

Quelles sont les traces, visibles ou non, de la colonisation ? Face à celles, monumentales, qui occupent l’espace public, je m’interroge sur leur absence dans mon histoire familiale…

Suite à un deuil bien trop longtemps resté enfoui, la réalisatrice part à la rencontre de trois artistes, de trois cultures qui ont été confrontés à des deuils douloureux, qu’ils vivent à la fois d’une manière singulière dans leur intimité et transforment par leurs créations.

De sel, de cendres et de souvenirs est un voyage, une invitation à ré-interroger notre rapport à la mort, pour mieux vivre, accepter et transformer nos deuils.

Une femme chemine dans des paysages insulaires où se dessinent les territoires intimes d’un deuil. Que fait-on des morts qui continuent à vivre en nous ? Comment vivre à la fois avec et sans eux ? Comment peut-on être présent au monde avec ce gouffre ? Par une approche sensible, presque tactile, un monde se recompose où les absents trouvent une place au côté des vivants, où la sensualité l’emporte sur l’effondrement.

Le projet Huis Clos est né de la nécessité de rendre la parole des femmes visible dans lʼespace commun. Lʼécriture, la photographie et le collectage de parole sont les moyens utilisés pour rendre compte des violences subies par les femmes au quotidien ainsi que dans leur intimité en leur offrant un lieu dʼécoute et de visibilité. Ce travail s’est construit à partir de témoignages de femmes originaires de Paimpol et de son agglomération.

Au Kirghizistan, le film part à la recherche du personnage principal du roman de Tchinghiz AÏtmatov. «Djamilia», écrit en 1958, nous fait traverser le pays et rencontrer plusieurs générations de femmes qui, nous parlant de Djamilia une jeune femme en rupture avec les règles de la société kirghize, libèrent une parole intime, se dévoilent, nous parlent de leurs rêves, d’amour, de désirs, de règles et de liberté.

Un été à Ostatenham, on attend une compétition de natation synchronisée à la télévision. Dans une rue, un enfant, une adolescente et une adulte se rencontrent à travers leurs rêves et leurs cauchemars.

Antoine, jeune philosophe-géographe arpente Marseille en suivant les trajectoires des petits fleuves-côtiers engloutis par le béton. Jackie dessine un chemin dans les songes. Depuis le premier confinement, elle brode chaque jour ses rêves nocturnes à la machine à coudre. Le soir, déguisée, elle ouvre le bal au karaoké boîte de nuit Sing or Die.

Ce film a été réalisé à partir d’un journal, de bandes vidéos et de pellicules photo, retrouvés dans la forêt de Lahemaa. Leur propriétaire a été portée disparue.

Incapable de faire son deuil, Raoul débarque à Marseille, la ville de sa fille disparue. En tentant de recoller les morceaux, il découvre qu’elle avait enregistré un disque avec une bande de filles. Il veut comprendre, réparer et se met alors en tête de remonter ce groupe, coûte que coûte. Et en slip s’il le faut. Mais où va le mener cette enquête trop intime ? Et si la musique était un cri pour rallumer son cœur ?

Dans la vallée d’Himuro, au Japon, Akeji et Asako semblent avoir toujours vécu dans cet ermitage, parmi les animaux et les esprits de la nature. Saison après saison, Asako cueille des végétaux qu’elle transforme en pigments, Akeji prie et s’adonne à la peinture. Le cycle de la nature semble immuable. Et le temps des humains se fissure.